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Photo du rédacteurKarine LVCV

Les esprits et moi

Dernière mise à jour : 5 déc. 2023

Pour commencer sur mes premières approches avec les esprits, elles ont commencé très jeune, ce qui ne m'a pas facilité ma vie au quotidien. J'en parlais très peu, et me suis beaucoup renfermée, on me pensait rêveuse car mon regard partait dans le vague, ou on pensait que je parlais seule, alors que j'étais juste en communication, ou pétrifiée mais je n'avais pas la force d'avouer ce que je voyais sans que l'on me prenne pour une folle, donc pendant des années j'étais cette enfant, cette ado, un peu fofolle, rêveuse, parlant beaucoup surtout "seule", faisant des dessins un peu mystiques pour essayer d'exorciser ce que je ressentais.


Je les voyais dans ma chambre, la plupart du temps au bord de mon lit, ou au fond de la chambre pour les plus timides peut être ;). J'avais très peur de me lever ce qui provoquait des accidents "pipi". Des moments la peur était tellement intense car je ne comprenais pas ce que ces personnes faisaient dans ma chambre la nuit, je me cachais dans le fond de ma penderie et m'endormais ainsi rassurée de ne plus les voir.


Ce n'est que vers l'adolescence que j'ai compris ce qu'était un esprit, suite au décès de mon grand-père. A chaque fois, que je voie son apparition, je sais avant tout le monde, que j'ai un membre de la famille de son côté familial, qui va décéder dans les heures ou les jours suivants.

Avec l'âge les apparitions sont devenues différentes, je les ressens, je les entends, et surtout je me suis mise à vouloir comprendre et entendre les messages qu'elles avaient à me faire passer.

Certains esprits n'ont pas été très tendres. J'ai eu des marques rouges qui pouvaient apparaitre sur mon corps, ressentir des brulures, des étranglements, etc...Ils m'ont déjà bloqué, m'interdisant l'accès à des pièces de vie dans des habitations diverses. Je ressens également la colère, la joie, la tristesse, la peur, l'humour, etc.. qu'ils me transmettent, c'est l'état dans lequel ils se trouvent de l'autre côté.


Enfin aujourd'hui, je suis libre d'accepter ou non leurs intrusions dans ma vie.

D'aider certaines personnes à faire leur deuil grâce aux contacts, l'amour que je reçois des deux parties, vivante et disparue, et surtout de dire JE SUIS MEDIUM sans honte du regard parfois dubitatif, haineux, surpris, apeuré de la personne en face de moi.

JE SUIS MEDIUM ET J'ADORE MON METIER ET JE SUIS LIBRE D'ETRE QUI JE SUIS.



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